
Il naît en Saxe, à Meissen en 1755. Après une brillante scolarité, où très vite il se familiarise avec le grec, le latin et les principales langues européennes (français, anglais et italien), il part dès l’âge de vingt ans pour Leipzig faire ses études de médecine qu’il termine en 1779.
Jusqu’en 1789, il exerce la médecine en vigueur à son époque. Mais il perçoit rapidement la vanité de sa pratique et son impuissance devant la maladie. Constatant que la médecine de son époque utilise des traitements drastiques et surannés sans vraiment se préoccuper du malade, il abandonne de plus en plus sa pratique médicale et grâce à sa bonne connaissance des langues, entre 1785 et 1789, il gagne sa vie en se consacrant de plus en plus à la traduction et à la publication de nombreux ouvrages portant sur la médecine, la chimie, la toxicologie, la botanique et l’agriculture…
En 1790, il a alors 35 ans et parmi toutes ses traductions, l’une allait avoir une influence majeure sur sa réflexion : la « Matière Médicale » de William Cullen, médecin et botaniste écossais, où il trouve l’étincelle qui va lui faire découvrir la « loi de similitude ».